Qu’est-ce que la photobiomodulation ?

La thérapie par photobiomodulation se définit comme l’utilisation d’énergie non ionisante pour déclencher des modifications photochimiques au sein des structures cellulaires réceptives aux photons.

Les mitochondries sont particulièrement réceptives aux photons rouges et proches infrarouges (NIR). Au niveau cellulaire, l’énergie lumineuse visible rouge et proche infrarouge est absorbée par les mitochondries, qui produisent de l’énergie cellulaire appelée « ATP ».

La clé de ce processus est une enzyme mitochondriale appelée cytochrome oxydase c, un chromophore, qui accepte l’énergie photonique de longueurs d’onde spécifiques lorsqu’elle fonctionne mal.

Lire une étude publiée (mai 2022) utilisant le Vielight Neuro Alpha sur la façon dont les cellules vivantes, les structures cellulaires et les composants tels que les microtubules et la tubuline réagissent à la PBM proche infrarouge : 

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Quels sont les mécanismes de la photobiomodulation ?

La photobiomodulation comporte trois voies bioénergétiques.

Tout d’abord, l’énergie de la lumière visible rouge à proche infrarouge (NIR) de faible intensité est absorbée par les mitochondries et convertie en ATP pour une utilisation cellulaire.

Deuxièmement, ce processus crée des oxydants doux (ROS), qui conduisent à la transcription génétique, puis à la réparation et à la cicatrisation cellulaires.

Enfin, ce processus débouche la chaîne obstruée par le monoxyde d’azote (NO). Le monoxyde d’azote est ensuite libéré dans l’organisme. Le monoxyde d’azote est une molécule produite par notre corps pour aider ses 50 000 milliards de cellules à communiquer entre elles. Cette communication se fait par transmission de signaux dans tout l’organisme. De plus, le monoxyde d’azote contribue à dilater les vaisseaux sanguins et à améliorer la circulation sanguine.

Quelles sont les voies de la photobiomodulation ?

  • ATP (adénosine triphosphate) → AMPc (protéine activatrice des catabolites) → Jun/Fos (facteurs de transcription oncogènes) → AP-1 (facteur de transcription de la protéine activatrice qui stimule la transcription des gènes)
  • ROS (série réactive de l’oxygène) → PKD (gène) → IkB (inhibiteur κB) + NF-κB (facteur nucléaire κB) → NF-κB (facteur nucléaire κB qui stimule la transcription des gènes)
  • NO (oxyde nitrique)

Qu’est-ce que la photobiomodulation cérébrale ?

Le cerveau est l’organe humain le plus important et le plus complexe. Chaque cellule cérébrale contient des mitochondries, que l’on peut qualifier de « centrales énergétiques » ou de « batteries ». Par des réactions biochimiques, les mitochondries créent le carburant nécessaire aux cellules cérébrales.

Les performances mitochondriales du peuvent être améliorées en absorbant l’énergie lumineuse (photons) de longueurs d’onde spécifiques. Ce processus est appelé photobiomodulation (PBM). Des recherches scientifiques montrent que les mitochondries de notre cerveau réagissent positivement à l’énergie lumineuse dans la gamme de longueurs d’onde du proche infrarouge.

Lorsque l’énergie proche infrarouge, provenant par exemple d’un Vielight Neuro, est délivrée aux mitochondries neuronales, elle est absorbée par une enzyme photosensible appelée cytochrome c oxydase. Cette enzyme utilise l’énergie proche infrarouge pour déclencher une série de réactions biochimiques bénéfiques et énergisantes pour les neurones et les autres cellules cérébrales.

La photobiomodulation cérébrale pourrait guérit les cellules cérébrales endommagées, améliorer la circulation sanguine cérébrale, réduire l’inflammation et la toxicité, et régénèrer les cellules cérébrales endommagées. En résumé, l’énergie lumineuse NIR délivrée au cerveau pourrait améliorer l’efficacité et les performances grâce à une meilleure signalisation et à une connectivité rétablie entre les neurones.

Le spectre NIR de l’énergie lumineuse offre la pénétration la plus profonde dans les tissus cérébraux, ce qui présente également des avantages. Nous avons choisi la longueur d’onde NIR de 810 nm en fonction de la fenêtre NIR. Pour déterminer les paramètres optimaux de la PBM, les recherches utilisant la technologie Vielight ont souvent recours à l’imagerie cérébrale et aux techniques de signalisation cérébrale.

Références

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